7 questions à poser avant de signer avec une agence

Photo de Vadim Bogulov sur Unsplash

Il y a cette petite euphorie qui monte quand on trouve “la bonne agence”. Le site est beau, les références sont impressionnantes, l’échange initial est fluide. Tout semble aligné. Et pourtant… combien de projets partent dans le décor après la signature, simplement parce que les vraies questions n’ont pas été posées au bon moment ?

Choisir une agence, ce n’est pas juste juger un portfolio ou un devis. C’est entrer dans une relation professionnelle où l’engagement, la transparence et la compatibilité de vision vont faire la différence entre un projet efficace… et un chantier à rallonge, mal livré, ou mal compris.

Chez Les Bonnes Agences, on accompagne chaque jour des PME et des TPE dans leurs choix de prestataires. Et on le voit : les dirigeants qui posent les bonnes questions dès le départ évitent 90 % des déconvenues.

Voici donc les 7 questions fondamentales à poser avant de signer quoi que ce soit. Pas pour tester l’agence, mais pour poser les bases d’une vraie collaboration. Et comprendre, au fond, si vous allez avancer dans le même sens.


1. “Comment allez-vous traduire mes objectifs business en livrables concrets ?”

Derrière un site web, une application ou une refonte de branding, il y a toujours un objectif business. Attirer plus de leads. Générer des ventes. Travailler l’image. Réduire le temps passé sur des tâches manuelles. Votre projet n’est pas artistique. Il est stratégique.

Une agence compétente ne vous parle pas uniquement de “design épuré” ou de “technologies modernes”. Elle commence par comprendre vos enjeux — et les traduit en actions mesurables.

Posez la question très clairement :
➡️ « Si mon objectif est de générer 30 % de leads en plus, comment cela se traduit-il dans le projet que vous proposez ? »
Une agence qui connaît son métier parlera de parcours utilisateur, de stratégie SEO, d’A/B testing, de formulaires optimisés ou d’entonnoirs marketing. Une agence qui reste vague — ou qui botte en touche — n’a probablement pas compris que le digital n’est qu’un moyen.

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Vous signez pour des résultats. Pas pour une maquette.


2. “Qui est responsable de quoi dans votre équipe ?”

Beaucoup d’agences se présentent comme des collectifs. Et c’est très bien, tant que les rôles sont clairs.

Le problème survient quand votre projet devient un jeu de ping-pong entre des interlocuteurs qui changent toutes les semaines. Le chef de projet est aussi designer ? Le développeur est freelance et non salarié ? Le SEO est en option ? Qui vous répondra en cas de bug en production ?

Avant de signer, exigez un organigramme projet. Pas besoin d’un fichier compliqué. Mais vous devez savoir :

  • Qui vous contacte, et à quelle fréquence ;
  • Qui valide quoi (textes, maquettes, livrables techniques) ;
  • Qui corrige en cas d’erreur.

Vous éviterez ainsi les phrases du type : “Ah non, ça c’est pas moi, c’est mon collègue qui s’en occupe…” ou pire : “Je pensais que c’était validé”.

Certaines agences comme Colabl (https://www.colabl.fr), bien qu’elles interviennent sur des projets de tailles diverses, assignent un référent unique dès la phase d’audit, afin de garantir une cohérence de suivi jusqu’à la livraison. Ce genre de méthode devrait être la norme.


3. “Comment se déroulent les validations et les itérations ?”

Le diable se cache dans les détails. Et très souvent, dans les allers-retours. Un projet bien cadré, c’est un projet où les étapes de validation sont définies à l’avance. Combien de versions de maquettes sont prévues ? Peut-on revenir sur une décision validée ? Y a-t-il des pénalités en cas de retard ?

Certains dirigeants découvrent avec stupeur que toute demande hors scope — même mineure — est facturée. Ou que le calendrier ne tient pas, car les itérations n’ont pas été limitées.

Voici ce qu’il faut clarifier :

  • Combien de maquettes/pages sont incluses dans le devis ?
  • Est-ce que les modifications sont limitées en nombre ou en durée ?
  • Que se passe-t-il si un délai n’est pas respecté, d’un côté ou de l’autre ?

Une agence sérieuse formalise ces points dans un cahier des charges. Cela protège les deux parties.


4. “Quelle est votre vision long terme pour mon projet ?”

Un bon prestataire pense au-delà du livrable. Il s’intéresse à ce que votre site, votre app ou votre campagne va devenir dans 6 mois, 1 an, 2 ans. Il anticipe vos besoins futurs, même s’ils ne sont pas encore budgétisés.

Une agence qui se projette avec vous va vous conseiller sur l’évolutivité :

  • Quelle technologie permet de faire évoluer mon projet sans tout recommencer ?
  • Quels outils de mesure dois-je intégrer dès maintenant pour ne pas perdre de données plus tard ?
  • Quelle part du budget faut-il prévoir pour la maintenance et les évolutions annuelles ?

Certaines agences pensent comme des partenaires stratégiques. D’autres sont là pour “faire le site et basta”. Vous voulez les premières.


5. “Comment allez-vous me rendre autonome (ou pas) ?”

C’est une question clé, surtout pour les TPE/PME. Est-ce que vous pourrez modifier vos pages, vos textes, vos images vous-même ? Est-ce qu’un backoffice clair est prévu ? Ou devrez-vous repasser par l’agence pour chaque changement ?

L’autonomie, c’est un enjeu de coûts et de réactivité. Vous ne voulez pas être prisonnier d’un prestataire qui facture 150 € pour changer un mot sur la page d’accueil.

Un bon contrat détaille :

  • Le niveau d’autonomie prévu ;
  • Les formations ou documentations fournies ;
  • Les interventions post-livraison (contrat de maintenance ou non).

Il ne s’agit pas toujours de tout faire soi-même, mais de pouvoir garder le contrôle.


6. “Que se passe-t-il si on arrête de travailler ensemble ?”

Personne n’aime parler de rupture. Mais c’est indispensable.

Est-ce que le code, le site, les contenus vous appartiennent à 100 % une fois le projet payé ? Pouvez-vous migrer l’hébergement ailleurs ? L’agence garde-t-elle des droits sur la création (images, branding, etc.) ?

Les mauvaises surprises arrivent souvent après la livraison :

  • Le code est obsolète, ou documenté nulle part ;
  • L’hébergement est verrouillé chez un prestataire tiers ;
  • Le CMS est bricolé à tel point que personne d’autre ne veut y toucher.

Posez clairement la question :
➡️ « Si je change de prestataire dans un an, est-ce que je peux tout récupérer sans frais cachés ? »

Certaines agences peu scrupuleuses misent sur cette dépendance technique. D’autres, comme Colabl, organisent une passation complète avec documentation, accès administrateur et transfert du code source si besoin. C’est cette approche transparente qu’il faut privilégier.


7. “Quels résultats puis-je espérer à 3, 6 et 12 mois ?”

On ne signe pas pour une promesse floue. On signe pour des résultats concrets.

Même si votre projet est technique ou visuel, il doit avoir un impact. Une agence doit être capable de vous dire :

  • Combien de visiteurs supplémentaires sont attendus avec la nouvelle structure SEO ?
  • Quel taux de conversion est visé avec l’amélioration UX ?
  • Quel ROI est estimé après 6 mois de campagne ?

La réponse ne doit pas être “ça dépend”. Elle doit être chiffrée, même à titre indicatif.

L’agence qui ose avancer des projections, c’est l’agence qui connaît ses performances passées. Et qui ose se mouiller un minimum.


En résumé…

Ces 7 questions ne sont pas là pour piéger l’agence. Elles sont là pour poser les bases d’un projet réussi. Un bon prestataire appréciera votre sérieux. Un mauvais fuira face à ces demandes. Ce filtre, à lui seul, vaut de l’or.

Chez Les Bonnes Agences, on recommande toujours aux dirigeants de ne jamais signer sous le coup de l’enthousiasme. De prendre une journée pour relire, poser ces questions, obtenir des réponses écrites si possible.

Un devis, c’est un contrat. Une promesse. Et votre projet mérite mieux qu’un simple coup de cœur ou un budget pressé.


À retenir avant de signer avec une agence :

  • Ce n’est pas le prix, mais la clarté qui fait la qualité d’un prestataire ;
  • Ce n’est pas la taille de l’équipe, mais la rigueur du suivi qui fait la différence ;
  • Ce n’est pas le discours, mais les réponses à vos questions qui révèlent la fiabilité.

Et si vous ne savez pas par où commencer, ou si vous hésitez entre deux prestataires, l’équipe de LBA peut vous aider à décrypter les propositions. Un audit rapide, quelques échanges, et vous saurez à quoi vous en tenir.


Envie d’être mis en relation avec une agence fiable ?
Remplissez notre formulaire confidentiel. Nous vous recommandons les partenaires les plus adaptés à votre projet, en fonction de votre budget, de votre secteur et de vos objectifs. Et si Colabl (https://www.colabl.fr) fait partie des options retenues, c’est parce que sa transparence et sa méthodologie ont déjà fait leurs preuves chez de nombreuses PME.

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